« Magic Charly T.1 L’apprenti » – Un harry potter à la française qui sent bon le sucre et la cannelle

Au vu su succès monstre que rencontre ce livre, je ne dois pas être la première (ni la dernière) à écrire mon avis sur ce petit bijou qu’est Magic Charly. Et pourtant je le vois assez peu sur les blogs ou dans les vlogs de lecture… Il s’agit du seul livre que j’aie lu deux fois dans la même année, tant il fut un coup de coeur.

Amateurs de magie et de littérature jeunesse, si vous n’avez pas encore ouvert votre coeur à cette saga qu’est Magic Charly, mais qu’attendez-vous donc ! Au même titre que les Gardiens des Cités Perdues, c’est un petit vent de fraîcheur et de douceur qui vous attend au coeur de ces pages qui sentent bon la magie, le sucre, les pâtisseries et le cosy.

Lorsque Charly Vernier retrouver sa grand-mère amnésique et hagarde cinq ans après sa disparition, il n’a aucune idée que celle ci était en réalité une des plus puissantes magicières de son temps. Désormais plus que l’ombre d’elle même, Charly découvre grâce aux quelques objets qu’elle lui a légués qu’il appartient en réalité à un monde fabuleux, on monde fait de magie.

Mais très vite il réalise qu’un mystérieux Cavalier, responsable de la perte de tous les souvenirs de sa grand mère, cherche à le tuer et à mettre la main sur la source ultime de la magie. Aidé de son mentor, Maître Lin, et de son amie Sapotille, Charly décide de tout faire pour retrouver les souvenirs de sa grand-mère et ainsi permettre d’arrêter le Cavalier.

Alors oui je sais ce que vous vous dites : qu’est-ce que c’est que cette pâle copie de Harry Potter ? D’ordinaire je vous dirais de ne pas juger un livre sur sa couverture, mais au vu de la beauté ultime de cette dernière, parfaitement fidèle au contenu du livre au demeurant, je vous dirais plutôt de ne pas vous fier à son résumé, que je me suis malgré tout permis de remanier pour vous présenter tout le potentiel et toute la saveur que cette petite merveille a à vous offrir.

Nous allons donc suivre les aventures de Charly, un adolescent incroyablement crédible et touchant qui va découvrir, comme tant de héros dans les livres Yound Adult et jeunesse, qu’il a un passé caché et qu’il appartient en réalité à un autre monde. Le scénario n’a peut-être rien d’innovant en soit, mais c’est tout le décor, toute l’imagination de Audrey Alwett qui font le charme de ce livre. Tout le long du bouquin, on se dit « ouah, mais comment elle a pensé un truc pareil, c’est génial ! » (un peu pareil que quand j’avais découvert Harry Potter d’ailleurs…).

Une serpillère ensorcelée prise d’affection pour son jeteur de sort, des livres vivants, des grimoires rattachés directement à l’esprit et la mémoire de leur propriétaire, des pâtisseries magiques (avec des tartes à la crème chercheuses qui viennent s’entarter sur le visage de leur destinataire, ou encore des beignets prédictifs), des souvenirs contenus dans des perles, des éclaboussures magiques qui font pousser les arbres et les plantes, des citrolles géantes servant de véhicules, une péniche à la figure de proue vivante et au caractère bien trempé, des chips qui font exploser meubles et vaisselles si vous en croquez trop d’un coup…

Bref, clairement, une marque d’ingéniosité et de créativité que je n’ai pas rencontrée depuis longtemps dans un livre. Les personnages sont hauts en couleur, loin d’être des caricatures, et l’intrigue, bien qu’appartenant à un schéma scénaristique vu et revu, est bien ficelée et bien réfléchie. Tout se goupille parfaitement bien. Du trafic de souvenirs, un gouvernement magique aux actions un peu louches, et un mystérieux Cavalier qui fauche les souvenirs et les vies de cibles apparemment choisies au hasard…

J’ai lu ce livre en hiver 2021, en février, je crois bien. En pleine période de Covid avec un moral au plus bas (la fin de la pandémie était loin se laisser deviner à l’époque), j’ai découvert ce petit bijou sur une recommandation Amazon, pour ma Kindle. Je n’écoute absolument jamais Amazon sur les conseils lecture qu’il me donne, mais je n’avais aucun livre à me mettre sous la dent, j’étais d’humeur curieuse, alors je me suis laissée tenter.

Comment dire ça poliment… Hmm non je ne vois pas : je l’ai bouffé. En 3 jours c’était plié. Et pourtant c’est un beau bébé ! 410 pages de pur plaisir, de fraîcheur, de réconfort. Un vrai gâteau. Et c’est une comparaison fort à propos au vu de l’omniprésence de la pâtisserie dans l’histoire.

Le livre commence dans une roulote haute en couleurs et en magie, située au milieu d’un champ de citrouilles dans une forêt, sur une scène où la grand-mère de Charly prépare des beignets prédictifs brûlants pour son petit-fils. Cette atmosphère douillette ne m’a pas quittée pendant les 400 pages, je ne saurais expliquer pourquoi. Tout le long de ma lecture, j’ai été accompagnée de cette atmosphère chaude, vieillotte, douce et orangée d’un automne ensoleillé, qui sent bon les gateaux et le thé fumant sur une nappe à carreaux (oui c’est précis). Alors bien évidemment, je l’ai mis dans ma PAL du Pumpkin Autumn Challenge (quitte à en faire la relecture) pour me préparer à la lecture du second tome sorti cette année.

Je me suis freinée dans ma lecture du premier tome pour éviter de le terminer trop vite. Quel bonheur de replonger dedans en plein mois d’octobre !

Si vous cherchez un livre pour vous évader dans un autre monde, dans une atmosphère plus vieillotte, authentique, pleine de pâtisseries, de sucreries, avec une intrigue tournant autour de trafic de souvenirs et de sources de magie, foncez, mais foncez lire Magic Charly ! Et le meilleur dans tout ça ? C’est une saga… D’autres tomes sont à paraître !

Ma note

20/20